Par ce que le changement nous met face à la peur la plus répandue chez les humains : la peur de l'inconnu, directement liée à la peur de la mort. 

D'autre part, changer implique souvent de décevoir, de poser des limites, ou de sortir du rôle attendu.
Cela active une peur très profonde : “Si je change, je ne serai peut-être plus aimée.”

Changer revient parfois à transgresser les normes sociales attribué aux femmes ("mère", "gentille", "disponible",...). Se prioriser peut entrainer des angoisses d'être perçue comme "égoïste", "instable", "pas assez..."

De plus, changer demande de l’énergie, du temps, du courage — des ressources qui impliquent d'avoir une réelle volonté de mouvement. 
 

Changer implique souvent un retour au corps…
… mais pour beaucoup de femmes, le corps a été un lieu de jugement, de douleur ou de pression.
Il devient donc un lieu qu’on craint d’écouter.

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Les femmes ressentent souvent quand elles doivent changer.
Mais elles doutent :

• “Et si je me trompe ?”

• “Et si je fais du mal aux autres ?”

• “Et si je ne suis pas capable ?”

La société a longtemps dévalorisé l’intuition féminine.
La peur du changement vient aussi de cette perte de confiance dans leur propre guidance intérieure

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La peur du changement n'est pas une faiblesse, c'est le fruit d'une histoire collective, d'une structure sociale et de mémoires corporelles. 

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Nos peurs nous dupent : elles nous font imaginer l'inconnu comme un danger et nous empêche de le percevoir comme un cadeau de l'univers, une nouvelle expérience, une opportunité d'évolution sur notre chemin !​